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Ce que savait Maisie, traduit de l’anglais par Marguerite Yourcenar, Paris, Laffont, 1947, 347 p. (Avec une préface d’André Maurois) Traduction achevée en 1939.

Ce que savait Maisie

Robert Laffont, 1968. Épuisé. Robert Laffont, 1980. Épuisé. 10/18, Collection domaine étranger, 2004.

Adaptation :

Au divorce de ses parents, Maisie est l’objet d’un jugement de Salomon, « coupée par moitié, et les tronçons jetés impartialement aux deux adversaires ». Enjeu et instrument de la haine que se vouent ses géniteurs avant d’être rejetée comme un témoin gênant, elle est la spectatrice passive de l’égoïsme des adultes. À travers son regard innocent et lucide, Henry James compose une peinture ironique des passions humaines. Ce roman est le tour de force d’un maître en psychologie, la recréation d’une âme enfantine et du monde qui l’entoure, où l’analyse minutieuse des sentiments, d’une profondeur remarquable, laisse le lecteur émerveillé.

Marguerite Yourcenar - Je crois bien que l’impression que me laissèrent sur le moment ces chassés-croisés amoureux de quatre grandes personnes suivis d’un œil froid par une sorte de petite Alice-au-pays-de-l’adultère fut surtout celle, incomplète à coup sûr, d’un roman mondain presque pervers à force d’ingéniosité, unique par la virtuosité avec laquelle les personnages secondaires changent de place autour de la menue héroïne, comme les éléments d’un corps de ballet ou d’une équation d’algèbre. (« Les charmes de l’innocence. Une relecture d’Henry James », En pèlerin et en étranger, Paris, Gallimard, 1989, pp. 206-218.)

Premier paragraphe : Le procès avait paru interminable, et certes le cas était compliqué, mais la décision du juge avait été confirmée en appel en ce qui concernait l’attribution de l’enfant. Le père, bien qu’éclaboussé des pieds à la tête, avait obtenu gain de cause, et recevait la garde de la fillette en conséquence de ce triomphe ; non que la réputation de la mère fût véritablement plus ternie que la sienne, mais l’éclat du teint féminin (et celui de la dame en question avait été fort admiré à l’audience) semblait plus endommagé par ces taches.

Réception critique : Il faut souligner la qualité de l’éblouissante traduction de Marguerite Yourcenar, dont c’est là, bien sûr, l’œuvre la plus remarquable. (J.-F. Josselin, Le Nouvel Observateur, 25 février 1980, p. 64.) D’autres articles disponibles dans la base de données documentaire.

Articles ou livres de références : Georges SION, Henry James à la recherche du temps gâché, Le Soir, supplément Magazine des Arts et du Divertissement, 21/03/1985, p. 32.

D’autres articles disponibles dans la base de données documentaire.


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